Michaël Bastow 18/07>10/08
Cellier du Chapitre (Farinier)
Né en Angleterre; il émigre avec ses parents en Australie en 1945. En 1968, après des études d’architecture il retourne à Londres où il travaille sept ans dans le cinema comme « art director ».
En 1974, il s’installe à Bruxelles où il commence à peindre à plein temps. Il expose régulièrement à partir de la fin des années 1970 et déménage à Paris en 1982. Son œuvre est montrée partout dans le monde. Il installe un second atelier près du Mont Ventoux en 1995 et en 2000 acquiert la chapelle Saint Alexis à Malaucène avant d'entreprendre la restauration et la décoration de celle-ci.
Cette décoration prend la forme d’une fresque éphémère sur le thème des sept âges de la vie de la femme.
100 Femmes chinoises
En 2011, j’ai visité visité l’exposition La Cité interdite - Empereurs de Chine et Rois de France au Musée du Louvre. Frappé par les portraits de l’empereur Qianlong et de son épouse l’impératrice Xiao Xian peints par le jésuite Guiseppe Castiglione, j’ai décidé de réutiliser les codes de la peinture en vigueur à la cour impériale chinoise du dix-huitième siècle, (portraits de face, sans modelage ni clair-obscur, importance des tissus) pour concevoir une série de 100 Femmes Chinoises, disposées comme l’armée en terre-cuite dans la tombe de Qin ShiHuang à Xi’an en Chine.
Born in England , he emigrated to Australia with his parents in 1945. After studying architecture at Melbourne university, he returned to England in1968 where he worked 7 years in as an art director in the film industry. In 1974 he moved to Brussels where he started to paint full time. In 1982 he moved to Paris and in 1995 he installed a second studio in the south of France. In 2000 he bought the Saint Alexis chapel in Malaucene and began its restoration and decoration. Originally planned as a true fresco, this decoration eventually took a more ephemeral form, an ever-changing drawing in charcoal and pastel on the theme of the seven ages of a woman, referencing Byzantine icons, renaissance portraits and prehistoric parietal cave painting.
100 femmes chinoises
In 2011, I visited the exhibition La Cité interdîtes-Empereurs de Chine et Rois de France at the Louvre in Paris. Struck by the portraits of the emperor Qianlong and l’impératrice Xiao Xian painted by the court painter, the Jesuit Giuseppe Castiglione, I decided to use the same painting codes of the eighteenth century Chinese Imperial court, (frontal portraits with no light and shade and a great importance given to the highly decorated costumes), to create a series of pastels, 100 Femmes Chinoises, to be disposed in the gallery like the army of clay soldiers in the tomb of Qin Chi Huang at Xi’an in China.