Sans doute le sacré ne se laisse-t-il pas enfermer dans une forme, dans un art, un geste ou un lieu. En ce sens, il est inassignable, excédant et débordant toujours toute tentative ou tentation de réduction, voire d’appropriation.
Mais, d’évidence, le sacré, d’emblée, semble nous parler et, quelle que soit son mode d'expression, il nous intrigue, nous interpelle, nous saisit.
Pourquoi ?
Probablement parce qu’il touche en nous cette part profonde, enfouie, insondable – qui sait, la plus énigmatique et la plus secrète ? - celle qui nous relie à plus vaste que nous, celle qui nous permet de nous sentir à l’unisson d’une autre dimension que la nôtre, proprement humaine, et ce, quelle que soit la nature de notre relation avec les mondes religieux, liturgique, symbolique ou mythique.