Né au Chili en 1979, fils d’un artisan fabricant de voiles de bateau, la mer est l’horizon d’Enrique Ramirez.

« La démarche d’Enrique Ramirez s’inscrit dans un voyage spatio-temporel peuplé par des images aux langages plastiques divers qui nous interpellent, allant de la musique au cinéma et la sculpture. Les éléments, surtout l’eau, répondent au besoin de relier l'histoire, les lieux, les êtres. Comme des gouttes de pluie qui, ensemble, deviennent un orage.
Dans ses mains les voiles se transforment en cartes, en constellations, en géographies, en instruments poétiques, en espaces de réflexion. »
Ángeles Alonso Espinosa

Le travail d'Enrique Ramírez a été exposé dans l'exposition internationale de la 57e Biennale de Venise, au Centre Pompidou (Paris), au Jeu de Paume (Paris), Palais de Tokyo (Paris),  Musée National de l'Histoire de l'Immigration (Paris), Le Fresnoy – Studio national des arts contemporains (Tourcoing); École nationale supérieure de la photographie (Arles); Centre d'Art Contemporain (Tel Aviv) ; Museo Amparo (Puebla) ; Galerie de l'UQAM (Montréal) ; Centre Culturel MATTA (Buenos Aires) ; Centro Nacional de arte Contemporaneo (Santiago) ; Musée de la Mémoire (Santiago) ; Fondation Kadist (San Francisco) ; Kunsthalle Bielefeld (Bielefeld). 

Enrique Ramirez a été nommé pour le prix Marcel Duchamp, le prix SAM et le prix Meurice pour l'art contemporain. Il a remporté le prix « Découverte des Amis du Palais de Tokyo » en 2013.  

Son travail fait partie de collections prestigieuses parmi lesquelles la Collection Pinault (Paris) ; MoMA (New York) ; Kadist Art Foundation (San Francisco) ; Musée National de l'Histoire de l'Immigration (Paris) ; MAC-VAL (Vitry-sur-Seine) ; Pérez Art Museum (Miami) ; Museo Ampáro (Puebla) ; Fundación Engel (Santiago) ; Fundación IL Posto (Santiago) ; Museo de la Memoria y los Derechos Humanos (Santiago) ; Paris Collection (Paris), FRAC PACA (Marseille) ; FRAC Bretagne (Rennes) ; FRAC Nouvelle-Aquitaine MÉCA (Bordeaux); FRAC Auvergne (Clermont Ferrand).

Il est représenté par les galeries Michel Rein, Paris/Brussels et Die ecke, Santiago. 

Mirror

3 éléments bâteau en bois, voile Dacron, plastique, impression sur tissus / dispositif sonore / lettrage adhésif
550 x 330 x 140 cm
œuvre unique - 2019
Courtesy of the artist and Michel Rein, Paris/Brussels

Incarnant l'invitation au voyage, la promesse d'une aventure ou d'un nouveau départ, le bateau est aussi synonyme de tempête, d'instabilité, voire de naufrage… Enrique Ramírez fait allusion à la réalité de l'exil et au climat d'incertitude politique et économique qui caractérise son pays d'origine.

La voile orange renvoie aux gilets de sauvetage des navigateurs, et une enceinte est placée à l'intérieur du bateau afin de créer une caisse de résonance : un son discret émane de l'œuvre.

Cette œuvre fait également référence au voyage improbable de Jack De Crow dans l'ouvrage de A. J. MacKinnon depuis le nord du Shropshire en Irlande, jusqu'à la Mer Noire, dans un petit canot intitulé « Mirror ».

Jardins Migratoires

2021 video, color, sound - 21’22’’
« Le film Jardins Migratoires a pour ambition d’être une « reconstitution visuelle et narrative, à la fois poétique et politique, à propos des espaces imaginaires, qui habitent la mémoire, le désir et le vécu, en empruntant des mots écrits et des images convoquées dans plusieurs réponses »
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