Chantal Giraud Cauchy a suivi une double formation artistique et architecturale (architecte dplg, expert près la cour d’Appel d’Aix en Provence).

Elle a répondu à de nombreuses commandes publiques au sein de son cabinet libéral et poursuivi en parallèle une activité de plasticienne.

Ses œuvres font l’objet de nombreuses expositions personnelles en France, au Mexique, en Suède, en Tunisie… Elles donnent lieu à des installations en dialogue avec les espaces qui les reçoivent ou sont des réponses à des commandes à Meudon, Manosque, Corbières, Lauzanne, Aix en Provence, Ganagobie, Mâle, Marseille, Le Havre, Le Vatican, Flamanville, Paray-le-Monial, Autun.

Dès 1985, après une collaboration et exposition avec Michel Butor, l’aventure des livres peints se poursuit avec de nombreux auteurs.

En 2018, elle crée Ségust éditions, qui se consacre à l’édition de poésie contemporaine.

Son atelier se situe en Haute Provence où elle poursuit sa trajectoire de peintre, de verrier et d’éditeur.

« Chantal Giraud Cauchy réalise des peintures originales, labyrinthes blancs, en lien avec son travail pictural et de verre fusionné, où se manifeste son attrait pour la transparence et les cartographies mystérieuses ».
Marc-Edouard Gautier, conservateur de la médiathèque d’Angers.

Hope

Une lame bleue diagonale traverse de part en part la vaste salle du Cellier du Chapitre, un bruit de ressac mêlé à la plainte d’un doudouc se fait entendre: voici la Méditerranée.

Cette mer  depuis mon enfance accueille maintenant l’espoir de jours meilleurs de centaines de personnes fuyant des terres de conflits et une mort certaine. Mais la mer espérance s’avère être le linceul d’un grand nombre lorsque les éléments déchainés provoquent le naufrage des frêles embarcations de réfugiés et de migrants affrétées par des passeurs criminels.

Cette installation est le fruit d’un travail de trois années habitées par les espoirs et les drames de la Méditerranée.

Chaque toile, diptyque ou triptyque raconte l’histoire d’une personne, d’une famille. L’ensemble nous immerge au cœur du problème.

Un mémorial pour les migrants décédés en mer sans sépulture, tout de verre diaphane, sera bientôt installé à Notre Dame de Santa Cruz d'Oran à l’initiative de Monseigneur Jean Paul Vesco, archevêque d’Alger.

Il est en résonance avec cette évocation dans le cellier du Chapitre d’Autun.